Les Mandalas, une fonction thérapeutique ?

 LE MANDALA, UN ART – THERAPIE ANCESTRAL

Du plus loin que je me souvienne, J’ai toujours utilisé les mandalas pour l’esthétisme inspirant de paix. J’en avais  longuement observé au musée Guillemet à Paris et je fis l’acquisition d’un mandala tibétain avec mes francs d’anniversaire en 1970En face de mon bureau, il m’inspirait, me consolait et me centrait. J’acquis aussi des livres modèles et j’en coloriais pour offrir. Plus tard à partir de mes recherches du labyrinthe, origine de mon prénom, je découvre son histoire ancestral,  lors de mes études d’analyses je suis confirmée, avec C.G.Jung de son art d’accompagnement des guérisons.

VOUS AVEZ DIT « MANDALA » ?

 Un mandala ou dessin centré est un diagramme symbolique pratiqué par plusieurs culture depuis la nuit des temps, utilisé dans certains rites sacrés comme instrument de méditation. Le mot mandala signifie « cercle » en sanskrit et désigne ces représentations complexes – connues principalement comme provenant d’Inde et l’Himalaya – de l’univers, d’un cosmos ou ordre métaphysique, ou d’un processus méditatif conduisant à un état d’éveil. Bouddhistes et hindouistes, entre autres, les utilisent en tant qu’aide à la focalisation, l’alignement, le centrage et la médiation. Il représente le mouvement de la vie, de l’Être.

Ors nous allons voir que le mandala est  originelle et universelle

Le mandala est née de l’observation  de la nature à l’échelle microcosmique et macrocosmique  ainsi qu’ à de nombreux processus naturels tels que la divergence et la convergence, la désintégration et l’intégration, l’acheminement de l’obscurité vers la lumière, la dynamique masculin-féminin (Yang et Yin), le mouvement qui mène du grand-nombre vers le UN et du Un vers le plus grand nombre.. Ce serait comme une représentation  qui relie stabilité et mouvement à un arrangement géométrique stable et symétrique, associé à un processus dynamique de mouvement vers le centre.

Photos mandala in nature comme exemple originelle.

En réalité les mandalas sont universels et ce, depuis la nuit des temps. Des mandalas – en tant que représentation de principes cosmiques ou des pratiques ritualistes ou méditatives – ont surgit dans presque toutes les sociétés ou civilisations dans l’histoire de l’humanité. Ils présentent un style et une variété d’éléments spécifiques à la culture locale qui les produits mais les principes de base sont semblables.

En effet, on trouve les labyrinthes symboles de notre cheminement intérieur; des mandalas éphémères amérindiens ou tibétains faits avec de sable coloré, réalisés lors de cérémonies spirituelles ; des peintures aborigènes, des mandalas dans des temples antiques aux rosaces des cathédrales et églises modernes, des maisons structurées symétriquement au feu central, aux villes et cités construites autour d’un centre,(monuments religieux aux motifs sculptés, dessinées, tissés,… des danses dans différentes cultures et époques. ; que dire des peuples ancestraux qui se réunissent en cercles autour d’un autel, d’un feu, pow-wow, cercle amérindien repris dans nos moderne assemblée!.

C.J.JUNG ET LE MANDALA THERAPEUTIQUE 

Puis découvrant les différents intérêt de C.G.JUNG et sa pratique du mandala  (comme la sculpture) pour participer à guérir sa dépression, ainsi que l’acuité de ses études sur leur apport dans le suivi psychothérapeutique avec ses patients. CG Jung, contribua à ma prise de conscience des pratiques manuelles et artistiques dans la guérison.

Ainsi  le Mandala favoriserait l’expression des non-dit, en mots  en expression  dessiné de formes et de couleurs, comme si l’inconscient distinguait la force de l’expression artistique.  Les mandalas se structureraient au fil de la guérison du patient. Jung découvrit que le mandala  est une antique manifestation « archétypale »  retrouvé dans les religions, la mythologie et les rites de l’Orient comme de l’Occiden. Il serait un puissant support de croissance et de transformation, un symbole de la totalité. Jung considérait les mandalas créés spontanément en rêves ou en état de veille comme des tentatives inconscientes de guérir notre être intérieur, de mettre de l’ordre dans notre psyché.

 Jung le définit comme le symbole du Soi, l’archétype d’unification le centre comme expression de toute vie, la voie de l’individuation. Il permet de cheminer, dans ses ombres et lumières, dans ses claires obscurs, de rencontrer son anima ou animus, l’intégration de ses archétypes, de son ombre,

La réalisation des mandalas active et rééquilibre les deux hémisphères, cérébraux. Ainsi la pratique renforce la conscience de soi et la confiance en soi.

Jung peignit son 1er mandala en 1916, le mandala du Systema munditotius : « il s’agit du premier mandala que j’ai construit, totalement inconscient de ce qu’il signifiait. » Il est agrémenté de symboles archétypaux et mythologiques.

Puis Jung commença à explorer plus profondément la signification des mandalas. Il en créait un chaque matin qu’il considérait comme correspondant à sa « situation intérieure du moment ». Il écrit « Grâce à ces dessins, je pouvais observer ma transformation psychique jour après jour… Ce n’est que progressivement que j’ai pu découvrir ce qu’est réellement le madala : ‘Formation, transformation, éternelle recréation de l’Esprit éternel’. Et cela, c’est le Soi, la totalité de la personnalité, qui, si tout va bien, est harmonieux, mais qui ne tolère aucune auto-illusion. »
 
Au début, Jung ne comprenait pas le sens des mandalas, mais il avait « le net sentiment qu’il s’agissait de quelque chose de central. » Il continua d’étudier le mandala dans toutes les cultures, et arriva à la conclusion qu’il s’agissait effectivement d’une forme archétypale universelle. Considérant le mandala comme une représentation du Soi et du monde, Jung s’en servit pour explorer son propre psychisme. « Il devint de plus en plus évident pour moi que le mandala est le centre. C’est le modèle de toutes les voies. C’est la voie qui mène au centre, à l’individuation. » « Jung définit l’individuation comme le processus de synthèse du contenu de l’inconscient, qui mène à la conscience du Soi. »
 
« L’énergie du point central se manifeste dans la compulsion et le besoin quasiment irrésistible de devenir ce que l’on Est. » C.G. Jung

J’ai eu le bonheur d’en admirer observer  à la grande exposition « le livre rouge, » au Musée Guimet 7/09 au 7/11/2011

Se former à la pratique du mandala et à la théorie Jungienne

Elisabeth Leblanc – Coret  : Psychologue clinicienne de formation,  psychothérapeute d’orientation jungienne, enseignante, superviseure, co-fondatrice avec le magistral Pierre Coret, (Psychiatre, homéopathe, certifié en psychiatrie infanto-juvénile, psychothérapeute de formation jungienne et gestaltiste, co-fondateur de la Gestalt-thérapie Analytique, auteur de « Principes d’Elémentothérapie» (Ed.Trédaniel )  de l’Ecole de psychothérapie Savoir Psy dans laquelle elle enseigné pendant plus de 20 ans. Auteure de 4 livres, dont « Le mandala miroir de soi ». Elle propose des séminaires de rencontres de soi-même avec le mandala.

Elisabeth Leblanc – Coret,  avec qui j’ai vécu, il a  20 ans, quelques initiations Jungienne, (tel que l’initiation au  parcours des 4 étapes vers Soi, (ombre, persona, anima/animus,… ) démontre qu’ils permettent d’explorer son psychisme, avec la réalisation d’un mandala personnel.  elle propose, lors d’une formation- initiation pratique de 5 jours, de  tirer parti de la richesse du mandala, à le pratiquer pour soi-même et à le faire pratiquer,. Pour elle, « il faut bien connaître les processus psychiques à l’œuvre lors de sa réalisation : différenciation, contenant, organisation interne, recentrage. Lors d’un travail en psychothérapie, en développement personnel,  individuel ou en groupe, la réalisation d’un mandala apporte un nouvel éclairage, quels que soient les questionnements : bilan sur ses propres valeurs, prise de décision ou synthèse de fin de thérapie ».

 

Ainsi  j’ai eu envie de rencontrer une praticienne experte, artiste en mandalas.

LA PRATIQUE DES MANDALAS AVEC SYAMA

J’ai rencontré Syama,

Un soir pluvieux sur la toile Facebook en 2020, après une recherche sur les mandalas, les siens sont lumineux et puissants, incarnés et reliés.

Samya Mandala, praticienne en mandala,

 

 

 

 

Puis un matin d’automne à Paris, un rendez -vous en chair et os, de cœur à cœur, Sandrine à répondu à ma demande de rencontre, juste pour le plaisir de la rencontre, juste pour initier de futur projet. 2 heures d’échanges authentiques, chaleureux,

L’article est resté dans mon cœur et aujourd’hui il surgit, je te le livre tel quel.

 

Sandrine Bataillard nom de naissance à l’état civil SYAMA, prénom de sa vie réinventée

Diplômée en arts graphiques et plastiques, Sandrine Bataillard devient graphiste et illustratrice, de profession qu’elle exerce dans différentes boites.

Après milles expériences en Ile de France, dont la maternité heureuse, les remises en question, les projets rêvées, ceux réalisés, les voyages en France et ailleurs et le grand voyage en Inde.

Avec l’engagement humaniste, culturelle et cultuelle qui modifie profondément sa vision du monde.

Samya de retour en France, fait des choix franc et créatif, d’alliance entre son éthique, ses passions, et ses talents.

Ecoutons Sandrine : multiples graines semées  m’ont amené, comme une évidence, à me déployer à travers l’art du mandala. De l’apprentissage des rosaces  dessiné enfant, à l’étude artistique des motifs celtiques, aux voyages en Inde en passant par un apprentissage intensif auprès d’un maître du Bhoutan dans l’art des mandalas tibétains, m’ont conduit  à choisir le mandala comme voie de cheminement personnel et professionnel.  en premier pour moi-même, à travers la réalisations de mes propres toiles, puis pour le transmettre à travers la mise en place d’ateliers puis de formations, puis de stage… 

L’écouter parler, c’est entendre un conte initiatique, je me régale à l’écouter, dans cette brasserie parisienne, nous en  oublions même de déjeuner.  Parfois la relation nourrit suffisamment.  Son conte ou je retrouve en écho, des escales que j’ai franchi, il y a longtemps, autrement, même si je ne suis ni artiste, ni  experte en mandala, je ressens sa puissance comme une évidence dans ma vie, Le labyrinthe, espace de mon prénom en est la preuve.J’en fais pars avec la réjouissance qui me caractérise. Nous rions de bon coeur. le temps de se quitter est déjà dépasser. Au revoir Samya, à tout bientôt.

Elle dessine sa vie comme un mandala ou un mandala trace sa vie , elle crée des mandalas, partout et sur tout , sur le papier et les murs, sur le site et les sites de France et de Navarre qu’elle re-visite en mobil-home,  décoré d’un immense mandala ; Mobile dans son cœur, ouverte à chacun et mobile dans sa vie. Elle crée le mandala tour.

Elle publie des mandalas-livres, à thème à explorer pour notre mieux être. Et à offrir.

Elle forme à la pratique des mandalas des centaines de femmes et d’hommes,  d’enfant de 7 à 77ans et au-delà.  Sur tout support, tout matériaux, En peinture, en craies et crayons des couleur, en sable ou terre, en fleurs et flores ; en minéraux

Ici et ailleurs, à Paris, en Ile de France, en province ; là où tu l’invites pour un stage de 2 jours ou plus, avec un groupe constitué, une salle trouvée, elle sera au rendez-vous de la transmission du cercle sacré, le mandala.

Elle expose ses mandalas et organise la création de grands mandalas collectifs lors de divers événements festifs.

Samya invente – réinvente chaque année une pratique à partir et autour du mandala, 2021_2022

Une formation en « mandala chamanique  ® » d’initiation en conscience à découvrir.

Samya a d’autres talents : Relaxation, Yoga, Chants de Mantras et ’O.M., de danse libre,  Relax-Danse, ainsi que le théâtre pour enfants à travers « la Compagnie du Bonheur, enrichissent sa palette pour vous offrir des ateliers créateurs hauts en couleur.`Et d’autre encore.

Note Image illustration de Syama 2022.

Son site : http://www.syamamandala.com

Selon Carl Gustave Jung,

 le mandala décrit et symbolise la totalité psychique. La fonction transcendante a pour moteur le symbole vivant et pour véhicule le rêve.

 

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Ariane 

 

 

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