Depuis l’adolescence je suis engagée – associatif pour la cause des droits qu’ils soient ceux des animaux 1967, de la terre 1970, des humains 1972, des femmes 1975, des enfants 1989, …j’ai toujours a coeur de participer au changement des mentalités et des pratiques, dans un premier temps les miennes, au fil du temps et de mes acquisitions de transmettre, de mobiliser et d’accompagner.

Création d’association « (H)être » éducation à l’environnement humain et nature en 1991 puis de l’association 2Lenmouvement 2017 (participer à une écologie humaine et environnementale).

 

 de JANUS KORCZAK  au  DROIT DE L’ENFANT

Aujourd’hui à l’aube du 38 ème anniversaire de l’adoption de traités fondateurs du droit international de l‘enfance. Souvent nommée « journée internationale des droits de l’enfant » Il s’agit pour les pays signataires d’une journée de commémorations et de manifestations encadrées par l’Unicef, l’agence des Nations Unies consacrée à la défense des droits de l’enfant et de toutes les associations œuvrant à la formation, la défense de ses droits spécifiques.

Je me suis engagée dès 1989 dans l’association Janus Korczak, j’y serai secrétaire général, initiatrice et responsable d’actions psychopédagogiques. 1991-2001.

 

Une construction historique de la journée internationale des droits de l’enfant :

Au XIXème siècle en France et à l’international, née l’intérêt sur la spécificité de la psychologie enfantine. il émerge l’idée que les enfants doivent faire l’objet d’une protection particulière dans plusieurs domaines :la vie, l’éducation, la famille, le travail etc. Si plusieurs réglementations sont mises en place à l’époque, il n’existe toutefois pas encore une législation qui englobe tous leurs droits. Des idées essentielles pour l’éducation nouvelle — sont dans l’air dans plusieurs parties du monde, l’image de l’éducateur comme protecteur et accompagnateur de l’enfant et d’auto-organisation d’éducation des enfants émergent.

Un symbole pour l’humanité.Une éthique pour l’éducation.

Janus korczak (1878-1942), de son vrai nom Henryk Goldszmit, était en Pologne, avant la 2nde guerre mondiale, une des personnalités scientifiques les plus en vue et les plus respectées dans le domaine de l’enfance. Il est en particulier connu pour s’être laissé déporter au camp d’extermination de Treblinka avec les enfants du ghetto de Varsovie qu’il n’avait pas voulu abandonner et les avoir accompagnés jusqu’à la chambre à gaz. (cf. le film de A. Wajda :Korczak, 1989). Il a crée une œuvre universelle.

Pédiatre, écrivain, éducateur, pédagogue innovant et précurseur des droits actifs de l’enfant.

En observant et en aidant les orphelins perdus dans la ville, il comprend l’importance de l’amour, du respect et de l’éducation dans la vie d’un enfant. Il élabore ainsi ses premières théories pédagogiques. De 1896 à 1907, il écrira plus de 600 articles dans des revues spécialisées.

Devenu auteur à succès et médecin, il abandonne une carrière prometteuse pour créer deux orphelinats pilotes, Dom Sierot en 1913, Nasz Dom en 1919. Il instaure dans ces établissements une véritable société démocratique, organisée selon des principes de justice, d’égalité en droits et en obligations :

1° La République des enfants.

2° Les causeries du Vieux Docteur, émission de radio familiale,

3° La petite revue (ou Le petit journal) créée par les enfants, et ses nombreuses publications font de lui un homme connu de toute la Pologne. Il invente son héros emblématique Le roi Mathias 1er qui devient son messager, son fils spirituel.

En 1928 paraît Le droit de l’enfant au respect, texte fondateur des principes reconnus en 1989 par la Convention des Nations-Unies des droits de l’enfant.

En artiste tout autant qu’en scientifique et clinicien dévoué, il incarnait une véritable pédagogie du respect, une école de la démocratie et de la participation qui font aujourd’hui universellement référence.

Quelques citations de Korczak:

« Nous avons vécu dans l’idée que grand vaut mieux que petit […].

« Il n’est pas facile ni agréable d’être petit. Il faut être grand, occuper pas mal de place, pour susciter estime et admiration. Petit veut toujours dire : banal, dépourvu d’intérêt. Petites gens, petites joies, petites peines. Il n’y a que le grand pour nous imposer : grandes villes, hautes montagnes, arbres majestueux. Nous disons : “une grande œuvre, un grand homme”. Un enfant, c’est si petit, si léger… si peu de chose. Il nous faut nous pencher, nous abaisser jusqu’à lui…Korczak, Comment aimer un enfant, 1919, Éd. R. Laffont (chapitre Famille§ 40)

« Vous dites :— C’est épuisant de s’occuper des enfants .Vous avez raison. Vous ajoutez :
— Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. Vous vous trompez. Ce n’est pas cela qui nous fatigue, mais c’est le fait d’être obligé de nous élever jusqu’à la hauteur de leurs sentiments.
De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre.  Pour ne pas les blesser. »
, Quand je redeviendrai petit (prologue)

Ainsi son œuvre célèbre dans le monde est initiatrice  de la convention.

 La déclaration des droits de l’enfant adoptée par L’ONU.

Le 20 novembre 1959, la Déclaration des droits de l’enfant est adoptée par l’ONU. Ce texte fondateur établit 10 principes fondamentaux qui permettent “une enfance saine et heureuse”. Pour la première fois dans le droit international, l’enfant bénéficie d’une définition juridique qui justifie son besoin de protection : “en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, [il] a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux”. Malgré cette avancée qui marque l’avènement d’un consensus international sur la nécessité et les principes de ces droits de l’enfance, ce texte a une valeur déclarative et morale. 

 La Convention internationale des droits de l’enfant est un texte fondateur

Ce n’est qu’en 1989 que la protection de l’enfant acquiert une valeur juridique dans les différents pays. En effet, la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE) ratifiée le 20 novembre 1989 prend appui sur le texte de 1959 pour mettre en avant 4 principes fondamentaux :

 De la construction à la citoyenneté à l’acquisition d’une culture humaniste

Sa connaissance participe à la construction progressive de la citoyenneté et à l’acquisition d’une culture humaniste. Elle fait partie des connaissances définies par le socle commun de connaissances et de compétences, repère essentiel dans L’éducation. Parce que les enfants sont plus vulnérables que les adultes, parce qu’ils n’ont ni droit de vote ni influence politique ou économique, parce que le développement sain des enfants est crucial pour l’avenir de toute société, le monde s’est doté en 1989 de la « Convention internationale des droits de l’enfant » (CIDE). Depuis, ce traité fondamental est le socle de toute l’action de l’UNICEF.

énonçant notamment :
Le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
Le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée ;
Le droit d’aller à l’école, d’apprendre ;
Le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation ;
Le droit d’être protégé contre toutes formes de discrimination ;
Le droit de ne pas faire la guerre, ni  de la subir ;
Le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes ;
Le droit de jouer et d’avoir des loisirs ;
Le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation ;
Le droit d’avoir une famille, d’être entouré, respecté et  aimé.

LE 20 NOVEMBRE de chaque année, célèbre la ratification de la convention de 1959 et celle de 1989. Selon l’UNICEF c’est « une journée de fraternité internationale et de compréhension entre les enfants du monde entier »

Des célébrations officielles sont organisées par les gouvernements, les villes, les écoles, les associations ainsi que la  grande campagne de l’Unicef.

https://www.unicef.fr/dossier/convention-internationale-des-droits-de-lenfant

rappelons nous aussi la loi sur l’interdiction de la fessée et des violences éducatives ordinaire

Considérant que la violence n’est pas un mode d’éducation, la loi prévoit que les titulaires de l’autorité parentale doivent l’exercer sans violence et ne doivent pas utiliser la violence physique (fessées, etc.), verbale ou psychologique, les châtiments et l’humiliation à l’encontre de l’enfant.

Cette loi a été promulguée le 10 juillet 2019. Elle a été publiée au Journal officiel du 11 juillet 2019.

https://www.oveo.org/

 Cette journée du 20 Novembre nous rappelle aussi que ses droits ne sont totalement garantis Notamment en France il nous reste beaucoup à faire.

bibliographie

https://korczak.ch/biographie/

https://www.inspe-paris.fr/sites/default/files/bibliokorczak.pdf

 

Mon expérience clinique en institution d’éducation et en libéral m’a donné à voir comme il est complexe pour certains parents, certaines familles, certaines institutions et professionnelles de mettre en œuvre une éducation  exempt de toute forme de violence (nommé bien-veillante).

Encore faudrait-il, avoir soi-même révélé, régulé et dépassé celle subit dans sa vie… encore faut-il connaitre les outils d’une éducation sans violence, encore faut-il savoir-pouvoir les mettre en œuvre.

C’est pourquoi Je suis disponible pour accompagner toute personne, toute institution en difficultés, plusieurs formes sont possibles, n’hésite pas à t’informer.

Ariane le 16/11/2021

 CONTACT 06 76 15 13 19

 

4 réponses

  1. Ce texte reflète la réalité et nous rappelle les droits et devoirs envers nos enfants. Au début de leur vie, les bébés ne connaissent rien et apprennent de jour en jour grâce à nous parents pour les mettre dans le chemin de la vie en les aimants dans la bienveillance, le respect, et l’épanouissement
    Certains parents n’osent pas demander de l’aide et ils ont tords.
    Ariane et l’atelieraufildesoi peux vous aider en vous donnant des outils, en vous écoutant sans jugement et bienveillance

  2. Ce texte reflète la réalité et nous rappelle les droits et devoirs envers nos enfants. Au début de leur vie, nos enfants ne connaissent rien et apprennent de jour en jour et grâce à nous parents à les mettre sur le chemin de la vie, en les aidant dans la bienveillance, le respect, et l’épanouissement. Certains parents n’osent pas faire le 1er pas pour demander de l’aideet ils ont tord. Ariane et l’atelieraufildesoi peut vous aider, être à votre écoute sans jugement et bienveillance et a vous donner des outils

    1. Merci Chantal pour ton témoignage à partir de la lecture de mon article et pou ton (R)appel à tous les parents l’importance de (s’)éducquer pour éduquer, de se former : sur les besoins fondamentaux de l’enfant, sur ses droits, sur les pédagogies avérées aasertives, bien-veillante, d’amour concret pour accompagner les plus jeunes à leurs devenir d’homme et de femme humain. N’hésite pas à partager à ton réseau.

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