« PSY et quoi ? à propos des différents psy.

Pour t’y retrouver dans la nébuleuse des psy en tout genre .

Psychiatre ; Psychologue; Psychothérapeuthe ; Psychopraticien ; Psychanalyse ;  Psychomotricien, etc.

Tu souhaites entreprendre une « psychothérapie »,  tu ne sais vers qui te tourner avec  toutes ses nominations « psy » tu hésites, … Je te propose de te plonger au cœur de ce monde. A toi de discerner ce qui répondra à tes besoins et à ton style.

ORIGINE DE LA PSYCHOLOGIE.

Avant tout comprendre l’origine du terme : PSY : du grec ψυχή / psukhế, « âme »,qui construira le terme : psychologie

psy : du grec : ψυχή / psukhế, « âme , souffle »,

et du grec :  λόγος / lógos, « parole, discours »

Comme une branche de la philosophie qui traite de l’âme, de ses facultés et de ses fonctionnements notamment dans  » les réflexions « de Platon*, d’Aristote* sur les relations entre corps et esprit. Voire mon article sur Antiphon.

Le terme psychologie apparaît pour la première fois à la fin du 15ème siècle dans un livre du savant croate Marko Marulic*. Toutefois dès l’antiquité (Égypte ancienne, en autre), nous retrouvons des écrits consacrés aux phénomènes mentaux et aux comportements humains.

La psychologie comme une science.

La psychologie, est considérée comme une discipline scientifique à part entière à partir du XIXesiècle.  Parallèlement aux sciences naturelles, en tant que branche de la physiologie.

Contrairement à la psychologie philosophique, la psychologie contemporaine se distingue donc par sa méthode qui consiste à mettre à l’épreuve des faits et à découvrir les lois de l’esprit par l’expérimentation (son aspect scientifique est remise en question). Ainsi, la psychologie s’est progressivement différenciée en plusieurs courants, comme par exemple le béhaviorisme, la psychologie cognitive, la psychanalyse, la psychopathologie, etc.

À la même époque, le terme ‘psychologie’ acquiert d’autres sens en entrant dans l’usage courant : il désignerait la manière de penser d’une personne, et son fonctionnement, son sens serait la « capacité à comprendre les sentiments de son interlocuteur pour s’y adapter », qui se retrouve dans les expressions « manquer de psychologie » et « faire preuve de psychologie »,qui apparaissent au début du XXe siècle.  Cette popularité du langage psy se développe à grande vitesse, ce qui participe, à mon sens, à des confusions.

Schéma d’après le site  cifpr cf.Philippe Grauer.

LES DIFFERENTS PSY, CONNAÎTRE,  COMPRENDRE,  S’ORIENTER

 

 LE  PSYCHIATRE :

Le psychiatre est un médecin spécialisé en psychopathologie et en psychopharmacologie.(10 années d’études). Seul spécialiste qui peut poser un diagnostic basé sur une évaluation complète incluant un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l’imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.

La démarche du psychiatre s’inscrit, en général, dans un modèle biologiste catégoriel dans lequel l’identification des troubles mentaux tient une place importante. Le médecin psychiatre est habilité à prescrire des médicaments psychotropes, des examens complémentaires (IRM, prise de sang) ou des arrêts de travail. Beaucoup de psychiatres( donc pas tous)  sont spécialisés dans différentes approches thérapeutiques (TCC, psychanalyse, thérapie familiale, EMDR…) . Son rôle est de soigner les troubles du comportement et les souffrances morales et psychiques des patients. Pour y parvenir, il écoute ses patients et analyse minutieusement leurs comportements et schémas psychiques.

Le psychiatre comme médecin est remboursé par la sécurité sociale et les mutuelles.

LE PSYCHOLOGUE :

Le psychologue est un professionnel qui possède une formation universitaire de 5 années en psychologie. Cette formation est centrée sur l’étude scientifique du comportement humain dans ses multiples dimensions : affectives, neurologiques, cognitives, relationnelles…et sur l’apprentissage de techniques d’entretien individuel et de conduite de groupe. Le psychologue, a suivi des stages supervisés et peut recourir aux tests psychologiques pour évaluer les capacités intellectuelles, les aptitudes ou les différents aspects de la personnalité de son client. Seul les psychologues possédant le titre sont habilités à ce diagnostic.

Note : 1° Toutefois attention de ne confondre psychologue-chercheur, psychologue du travail psychologue scolaire, qui ne sont pas habilité à effectuer des psychothérapies.

           2° Aucune exigence pour les psychiatres ou les psychologues à entreprendre un travail sur soi, psychothérapeutique ou psychanalytique. Ce qui pose nombreuses questions, quid du subjectif ?  Du transfert ?  Des projections ? etc. Cependant, certains d’entre eux ont effectué ce travail sur soi, donc pas tous.

Selon la faculté d’enseignement, les orientations théoriques sont extrêmement différentes par exemple axée psychanalyse, ou axée TCC (thérapie cognitivo-comportemental), etc.

Une des spécialités : le neuropsychologue est un spécialiste du fonctionnement cognitif, se focalise essentiellement sur les patients atteints de pathologies neurologiques : cérébro-lésés, blessés médullaires, post A.V.C , et autres patholigies. Il utilise plusieurs tests et questionnaires pour évaluer diverses fonctions cognitives dont l’attention, la mémoire ainsi que les capacités de raisonnement et d’organisation. Il pratique la remédiation cognitive pour traiter les troubles cognitifs.

 un certain nombres de séances de psychologue, peuvent être remboursés par la sécurité sociale, sous prescription médicale et par les mutuelles.

LE PSYCHOTHERAPEUTE : 

Avant la loi et son décret les psychothérapeutes étaient les professionnels de la psychothérapie ayant effectué un parcours de formation dans des écoles hors contrat (exemple école de Gestalt, d’analyse bioénergétique, de thérapie familiale, de PNL, de T.C.C etc. un  cursus long, (entre  5 à 10 ans) sur les théories (niveau universitaire) et de pratique avec obligation d’un travail long sur soi avec plusieurs thérapeutes.

Depuis la loi dite Accoyer (à l’origine contre les dérives sectaires, à juste titre.) un long combat s’est mené entre tous les grands courants (psychiatre, psychologue, psychanalyste ET fédérations de psycho praticiens,  durant des années …)

A l’issue, les psychologues et les psychiatres ont « gagné » seuls, le titre de psychothérapeute L’article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 modifié relatif à la politique de santé publique réglemente l’usage du titre de psychothérapeute et impose l’inscription des professionnels au registre national des psychothérapeutes.

Ce qui peut sembler paradoxal au regard de la non obligation de ce travail sur soi.
Cette reconnaissance étatique Est- elle un gage de sécurité réelle ? chacun se fera une opinion.

L’exercice de la psychologie et l’exercice de la psychothérapie sont deux choses bien différentes. La psychologie permet de comprendre là où la psychothérapie est faite pour traiter, guérir, aller vers des changements.

Les psychanalystes ont gardé leur titre.

 LA PSYCHOTHÉRAPIE 

Une psychothérapie est une méthode de traitement des troubles psychologiques et somatiques par des moyens techniques basés sur la psychologie humaine. `

A ce jour 4 GRANDS COURANTS ont donné naissance à 400 TECHNIQUES SPECIFIQUES (beaucoup s’inspirent des 30 courants de base, en les juxtaposant. Réinventant une nouvelle technique, que d’autres juxtaposent en réinventant…).

Un psychothérapeute est un professionnel de médecine douce qui exerce au moins une méthode de psychothérapie, (la majorité en ont plusieurs) après avoir été accrédité par un organisme de formation et par les syndicats de références.

Ainsi le psychothérapeute et le psychopraticien s’ancre dans la même origine, dispose de techniques et méthodologies référencés au même corpus théorico-clinique du courant dans lequel il s’inscrit.

LE PSYCHOPRATICIEN 

Le psychopraticien est un professionnel de médecine douce qui utilise une méthode de thérapie reconnue afin de traiter une difficulté psychologique ou relationnelle rencontrée par la personne qui le consulte.

C’est le terme pour désigner, depuis 2010, ceux qui exerçaient la psychothérapie mais ne peuvent plus porter le titre de psychothérapeute selon la loi. Problème : n’étant pas réglementé par l’état, il désigne des psys avec des formations très différentes. Certaines sérieuses et reconnues, d’autres beaucoup moins. Il vous incombe d’utiliser votre discernement pour faire votre choix.

Les psychopraticiens doivent justifier des critères suivants, établis par la Déclaration de Strasbourg sur la psychothérapie signée le 21 octobre 1990 par des représentants de 14 pays d’Europe et constituant la pierre angulaire de l’Association Européenne de Psychothérapie qui est la référence d’exigence en la matière :

  • Une psychothérapie personnelle ou psychanalyse approfondie,
  • Une formation approfondie (théorique, méthodologique et pratique de plus de 600 heures, souvent plus longue) à une méthode reconnue comme la psychothérapie analytique, les thérapies existentielles et humanistes, etc.
  • Une formation en psychopathologie clinique,
  • Un travail pratique de psychothérapies auprès de clients ou patients.
  • Un engagement à respecter le code déontologique de la profession
  • Une accréditation par leurs pairs, c’est-à-dire voir ses compétences reconnues par une association nationale de psychothérapie.
  • Une supervision permanente de sa pratique professionnelle.

Quelques séances peuvent être remboursés par les mutuelles. Aucun remboursement sécurité sociale.

Tu cherches un professionnel, tourne-toi vers un professionnel de santé labellisé qui a reçu une formation spécifique à la psycho pratique ainsi qu’à une ou des méthodes reconnues dans laquelle il se spécialise.

  Comment choisir un psycho praticien ? 

Des formations permettent d’accéder au titre de psycho praticien couvert par le Groupe de liaison de la psychothérapie relationnelle (GPL) qui regroupe deux syndicats : le Psy’G et le SNPPsy et deux fédérations nationales : la FF2P et l’Affop . Il est préférable que tu optes pour des praticiens diplômés de ces formations et détenteurs d’un des labels suivants :

  • Les psycho praticiens certifiés FF2P ;
  • Les psycho praticiens Psy’G ;
  • Les psycho praticiens relationnels® (titre homologué auprès de l’INPI, encadré par le SNPPsy et le l’Affop).

Le terme de psychopraticien relationnel ©, désigne des praticiens de la psychothérapies subjectives, c’est à dire accompagnant des personnes qui veulent devenir sujets de peur propre vie, par elles-mêmes.

Pour ma part j’ai effectué ses 1500 H de base de psychopraticien relationnel ©  multireférentielle   au CIFPR ainsi  que des approfondissement et spécialisations  au cours de  20 ans de pratique.

Lien page présentation Ariane

Ses deux instances sont de véritable garant de l’éthique de la profession et de la protection des usagers.

 J’exerce donc dans le respect du code de déontologie adopté par le SNP PSY  affiliée AFFOP.

Notes [*] méthodes reconnues : Psychanalyse, thérapie comportementale et cognitive (TCC), thérapie familiale, thérapie de couple, approches humanistes : Gestalt-thérapie, analyse transactionnelle, approche centrée sur la personne, analyse psycho-organique, programmation neurolinguistique (PNL), hypnose ericksonnienne, psychothérapie de la motivation, psychosynthèse, sophia-analyse, somatothérapie, végétothérapie caractéro-analytique, approches psycho corporelles, approches trans personnelles, approches intégratives.art-thérapie.

  LE PSYCHANALYSTE

La Psychanalyse est à la fois une théorie du fonctionnement psychique, développée à l’origine par Sigmund Freud, sans cesse complétée, modifiée et enrichie par ses successeurs, et une pratique clinique, celle que chaque psychanalyste exerce dans son cabinet, pratique singulière à chaque analyste et à chaque patient.

Certes la dimension théorique de la psychanalyse se nourrit des sciences de la vie (biologie, neurologie…), des sciences humaines (anthropologie, psychologie, sociologie, histoire des mythes et des religions, ethnologie, sciences du langage…), ou encore de philosophie ou d’esthétique et d’histoire des Arts, mais sa dimension clinique singulière fait qu’elle ne peut pas s’enseigner comme une science.

En effet si tout enseignement, quel qu’il soit, passe par le langage, un langage d’autant plus universel qu’il vise une forme de vérité scientifique, la cure analytique repose avant tout sur la parole, une parole encore une fois singulière, celle de l’analysant d’abord, et celle de l’analyste. Le cadre est structuré, le positionnement également (pour certains : patient allongé, psychanalyste derrière, d’autres comme la psychologie analytique jungienne : en face à face …)

La formation des psychanalystes, en France comme à l’étranger, est confiée exclusivement aux différentes Fédérations ou Sociétés psychanalytiques. C’est la volonté même de ces Fédérations ou Sociétés, dans un souci d’indépendance et de liberté éthique, d’assurer elles-mêmes la formation de leurs membres. L’histoire de la formation des écoles en France se construit d’un côté sur des divergences théoriques sur les modalités de la cure, notamment les questions de fréquence et de durée, et sur la formation des analystes.

Certaines Universités proposent un enseignement théorique, ( ex ParisVIII ) mais ne peuvent mettre en place d’analyses didactiques. De ce fait, elles travaillent en collaboration avec certaines Fédérations. La reconnaissance du titre de psychanalyste reste donc du ressort d’une Fédération ou d’une Société, toutefois reconnue par l’état officieusement. Un parcours exigeant niveau universitaire (au-delà du master). Une analyse personnelle, une analyse didactique la formation dans l’école de psychanalyse choisie. Obtention après présentation devant un collège de pairs et maître » d’étude clinique étayée, et passage devant 2 ou 3 psychanalystes validant la capacité.

Non remboursé. 

 Le, LA PSYCHOMOTRICIEN.NE

La psychomotricité est une approche globale de la personne. C’est une profession de santé ; reconnue par l’état dans le domaine du para-médical.

Vient du grec « psukhê « âme, souffle » et du latin « mobilis » signifiant mobile, qui peut se mouvoir et être en mouvement. A partir de 1850, plusieurs médecins font le lien entre des manifestations motrices et des symptômes psychiques.

La psychomotricité prend en compte la liaison entre corps et psychisme. Et traite les troubles psychomoteurs ou les handicaps, conçus comme une altération du développement, à tout âge de la vie. elle éduque ou rééduque

Elle considère que les fonctions motrices et l’état psychique, affectif et relationnel sont en lien et ont des effets les unes sur les les autres. Elle est l’expression corporelle de notre vie psychique, affective, intellectuelle et relationnelle, tant dans son fonctionnement que dans sa structure. Elle s’articule au croisement des fonctions motrices et des fonctions exécutives ;et prend en charge tout les troubles psychomoteurs.

Le psychomotricien passe par une médiation (un objet, un jeu, une technique corporelle de stimulation, d’expression ou de relaxation, une activité artistique ou sportive) pour remédier aux difficultés ou aux troubles. Il agit sur le corps pour harmoniser les fonctions motrices, intellectuelles. Le psychomotricien aide son patient à trouver ou retrouver un équilibre psycho corporel, à mieux prendre conscience de son corps (image de soi), à le maîtriser, à en faire un instrument capable de s’exprimer. Le soin psychomoteur relève aussi bien de l’éducation psychomotrice, de la rééducation psychomotrice que de la thérapie psychomotrice.

La ou le psychomotricien.ne, n’effectue pas de psychothérapie. Son action est complémentaire dans le cadre de difficultés et souffrance.

Certaines séances de psychomotricité sont remboursés par la sécurité sociale et les mutuelles.

Ces différents professionnels ont chacun leur nécessité dans leur domaine de compétences respectives, c’est pourquoi je travaille en réseau avec chacun. Je peux vous orienter et vous proposer des coordonnées si besoin est.

N’hésitez pas à me contacter : l’entretien pour des renseignements est gratuit.

Ariane -Thésée.

227 222 atelieraufildesoi

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